Société

Hommage à Fernand Grégoire à l’Assemblée nationale

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Le maskoutain Fernand Grégoire a reçu les hommages de l’Assemblée nationale du Québec, le mois dernier, accompagné de ses proches.

C’est suite à la lecture d’un article paru dans le journal MOBILES que la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a décidé de lui rendre cet hommage. Le texte soulignait les 40 ans d’implication sociale de Fernand Grégoire dans la communauté maskoutaine.

« Le temps dont je dispose aujourd’hui n’est pas suffisant pour dresser la liste de tout ce qu’a accompli monsieur Grégoire au cours des 40 dernières années. Je ne peux que souligner son apport indéniable à notre communauté et le remercier pour son dévouement exemplaire. Nous savons à quel point les personnes impliquées comme monsieur Grégoire ont une valeur inestimable pour la société québécoise. Monsieur Grégoire, mille fois merci! », a déclaré la députée en s’adressant directement à lui qui assistait à la scène au balcon du Salon bleu.

C’est entouré de sa conjointe, Diane Gingras, et de ses deux fils, David et Mario, que Fernand Grégoire a assisté à l’hommage que lui a rendu la députée Chantal Soucy.

À la suite de la déclaration de Chantal Soucy, François Gendron, le doyen des députés qui agissait comme vice-président, a déclaré : « On vous remercie et on vous souhaite la bienvenue à l’Assemblée nationale, monsieur Grégoire ». Une attention qu’a particulièrement appréciée le principal intéressé.

Durant ces quatre décennies, Fernand Grégoire a notamment oeuvré au sein de trois coopératives et d’une quinzaine d’organismes communautaires. Il est d’ailleurs le cofondateur de neuf d’entre eux, dont le Mouvement Action-Chômage, l’Association coopérative d’économie familiale et le comité Logemen’mêle qui existent encore aujourd’hui.

Une expérience mémorable

Cette expérience à l’Assemblée nationale fut mémorable non seulement pour Fernand Grégoire, mais aussi pour sa conjointe Diane Gingras et leurs deux fils, David et Mario. « Je vous dis que les gars étaient fiers de leur père » a confié Diane Gingras, rejointe quelques jours après l’événement. « Malheureusement, notre fille Pascale n’a pas pu se libérer pour assister à l’hommage, mais elle s’est empressée de faire circuler la vidéo dans les réseaux sociaux » a-t-elle précisé.

L’hommage rendu à Fernand Grégoire tombait pile puisqu’il coïncidait avec la Semaine de l’économie sociale qui se déroulait du 6 au 16 novembre. Les députés de tous les partis ont d’ailleurs rapporté des exemples de ce type de gestion participative dans leur circonscription.

Elle-même impliquée socialement depuis des années, Diane Gingras a particulièrement apprécié la période de questions qui a suivi. C’était sa première expérience au Parlement du Québec. La députée et son personnel leur ont d’ailleurs fait visiter ces lieux chargés d’histoire.

Mais ce qu’elle retiendra le plus, c’est évidemment le témoignage rendu à son conjoint, son compagnon de vie depuis 46 ans. « Je connais bien Fernand et je pense qu’il n’a jamais été aussi ému. Je le voyais à l’expression de son visage » confie-t-elle.

À l’aube de ses 70 ans, Fernand Grégoire aura vécu d’une façon bien particulière son entrée à la retraite, soulignée par une reconnaissance à l’Assemblée nationale du Québec. Par son travail et ses implications au cours des années, il s’est avéré l’un des principaux artisans du mouvement communautaire maskoutain.