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Projet Portrait d’Aînés : Francine.

Maintenant résidente de St-Hyacinthe, Francine découvre la ville et ses attraits ainsi que les gens qui composent la ville.

J’ai rencontré Francine dans le cadre du projet Portrait d’Aînés et j’ai découvert une femme remplie de souvenirs et qui est la définition même du terme « bonne vivante ».

Dès le début de notre rencontre, elle me mentionne être très heureuse présentement et sereine, ce qui fait un contraste avec la vie qu’elle a vécue.

Originaire de Montréal, Francine a déménagé à Saint-Bruno-de-Montarville à 10 ans. Elle a vécu longtemps dans la Vallée-du-Richelieu sur une terre agricole.

Lorsque je la questionne sur son enfance, elle se rappelle spontanément les moments où elle s’occupait de petits poussins. Elle se faisait un réel plaisir d’aller les nourrir chaque matin.

Maintenant résidente de St-Hyacinthe, Francine découvre la ville et ses attraits ainsi que les gens qui composent la ville.

Cependant, d’autres souvenirs de son époque sont beaucoup moins joyeux. À l’âge de 13 ans, elle fut internée pendant plusieurs mois dans un hôpital psychiatrique. Toujours malade, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait avoir. Ce fut une période très difficile dans sa vie, qui a également laissé des traces sur sa vie d’adulte.

L’enfance de Francine n’a pas toujours été négative. Elle est en quelque sorte une aventurière. Lors d’un voyage aux Îles-de-la-Madeleine, certaines images sont restées imprégnées dans sa mémoire : les rochers, les vagues, la nature. « Nous restions dans une petite cabane et j’adorais jouer dans le sable », se souvient-elle.

Fait particulier : À Daytona Beach, en Floride, elle a aidé un père à retrouver son enfant et ce, malgré le fait qu’elle ne parlait pratiquement pas l’anglais. Elle avait tout de même réussi à comprendre et à communiquer avec le père.

Au Nouveau-Brunswick, elle se rappelle avoir assisté à un spectacle de musique. Le chanteur l’avait ensuite abordée, car il la trouvait très belle. C’était très flatteur!

À travers ses nombreux défis, elle a pu retrouver aujourd’hui une certaine paix d’esprit.

De grands changements dans la vie de Francine

Maintenant résidente de St-Hyacinthe, Francine découvre la ville et ses attraits ainsi que les gens qui composent la ville.

« J’aime particulièrement marcher aux Parc Les Salines ainsi que jouer aux cartes. Ce que j’aime encore plus, c’est entendre le chant des oiseaux qui me rappelle quand je m’occupais de mes petits poussins. »

Elle me parle aussi de sa famille. Elle se dit chanceuse d’être restée proche d’eux et de pouvoir compter sur leur support.

Durant notre rencontre au restaurant, entre deux gorgées de café, elle me souligne comment elle apprécie ce moment. Me raconter ses souvenirs ainsi que son quotidien lui rappelle comment cela lui fait du bien d’être avec des gens. Elle me souligne avoir souvent vécu de la solitude dans sa vie.

Francine est une personne active au quotidien. D’ailleurs, plusieurs de ses loisirs l’ont aidée à traverser la période de confinement de la pandémie, tels que marcher et dessiner des mandalas. Quand elle était plus jeune, elle appréciait particulièrement la randonnée en forêt et jouer au badminton. Bouger est un besoin chez elle, car elle ne peut rester assise toute une journée. Effectivement, trop longtemps dans une position passive, son mental se met alors à penser continuellement en boucle.

« Quand je vais marcher, la quiétude m’habite. Mon cerveau arrête de tourner et plus rien n’est grave. C’est vraiment paisible là-bas. »

En conclusion, Francine est une personne pleine de vivacité et très allumée. Outre m’avoir entretenu sur son passé, elle s’exprime facilement sur toutes les activités qu’elle souhaiterait pouvoir réaliser dans un avenir rapproché. Cette dame mérite l’attention que nous lui avons portée aujourd’hui. Elle a tellement à partager de ses expériences de vie et, plus particulièrement, sur ses façons d’atteindre la quiétude malgré les nombreuses embûches que la vie peut nous proposer.

Elle se prépare déjà pour une nouvelle aventure : elle déménage sous peu dans un nouveau logement. Elle est très emballée par ce changement imminent.

Toute l’équipe du Trait d’Union Montérégien souhaite longue vie à Francine. C’est un privilège de pouvoir vous côtoyer.

 

Si, comme Francine, vous ne voulez plus jamais être seul, le T.U.M. est là pour vous : que ce soit pour devenir bénévole ou filleul, vous êtes invités à nous contacter au 450-223-1252 ou à visiter le site tumparraine.org.