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Projet Portrait d’Aînés : Yvette

À la suite d’une séparation, Yvette a souffert d’une dépression. Elle a cherché un endroit pour s’en sortir et briser sa solitude. Sa découverte du TUM fut, pour elle, une révélation.
« Aller au Trait d’Union Montérégien (TUM), c’est comme être dans une belle et grande famille. Dès que vous en faites partie, vous n’êtes plus jamais seul/seule. Le Trait d’Union est renommé pour permettre aux gens de trouver des amis, de se changer les idées et de sortir de la solitude. C’est une belle ressource pour parrainer et pour avoir des contacts humains. » C’est dans ces premiers termes qu’Yvette Messier décrit le TUM.
 
Cette femme de 77 ans a connu le Trait d’Union à ses débuts, alors que les réunions se tenaient à l’Élan demain, aujourd’hui le Centre psychosocial Richelieu-Yamaska (CPSRY). À la suite d’une séparation, Yvette a souffert d’une dépression. Elle a cherché un endroit pour s’en sortir et briser sa solitude. Sa découverte du TUM fut, pour elle, une révélation.
 
À la suite d’une séparation, Yvette a souffert d’une dépression. Elle a cherché un endroit pour s’en sortir et briser sa solitude. Sa découverte du TUM fut, pour elle, une révélation.
Plus tard, Yvette a voulu poursuivre l’expérience en devenant elle-même bénévole. À la suite d’une formation pour devenir marraine, elle a aussi appris à interagir avec quelqu’un qui souffre d’Alzheimer.

Une relation humaine unique

« J’ai eu le privilège de marrainer une personne (sa “filleule”) souffrant d’Alzheimer. Elle répétait souvent les mêmes choses. Grâce à ma formation, je savais quoi répondre. Cela me permettait de rester en contact avec elle. »
Yvette mentionne aussi tout le cheminement qu’elle a fait avec sa nouvelle amie, les activités, les discussions et, surtout, par de simples interactions, le bonheur d’être ensemble. « Finalement, être marraine, c’est assez simple : une à deux rencontres par semaine avec sa “filleule”, selon les besoins de chacune ».
Sa plus grande réussite fut de l’accompagner en fin de vie. Elle l’a suivie alors qu’elle fut placée à l’Hôtel-Dieu, en soins palliatifs. Elle l’aidait pour ses repas et est restée à ses côtés dans ses derniers jours.
 
Plusieurs façons de s’impliquer
 
Aujourd’hui, Yvette a décidé de s’impliquer d’une autre manière au TUM, soit par une passion qu’elle s’est découverte au travers de son implication : l’écriture. « J’ai la chance d’écrire des recettes ainsi que des poèmes pour le journal du Trait d’Union. Celui-ci est distribué aux membres. C’est, pour moi, un réel plaisir de partager cette passion. »
 
Vous pouvez d’ailleurs découvrir un poème d’Yvette sur l’automne ainsi qu’une recette dans l’édition de septembre.

Des activités de reconnaissance

Une des activités organisées par le TUM fut « le mannequin d’un jour ». Yvette a adoré y participer. Elle explique comment, durant cette journée, elle fut traitée aux petits oignons. Elle a eu droit à un délicieux repas, en plus de la coiffure et du maquillage. Ce fut une journée de rêve pour elle avec l’agent de jumelage qui a été là pour l’accompagner tout au long de ses déplacements. Yvette affirme s’être sentie vraiment importante pour l’organisme.
 
Pour s’épanouir
Finalement, grâce à sa découverte du Trait d’Union, Yvette a su s’entourer et s’épanouir dans le bénévolat. Elle s’est également impliquée dans plusieurs autres organismes de la région, dont Contact Richelieu-Yamaska (CRY), où elle fut membre du conseil d’administration pendant 19 ans, et l’Hôtel-Dieu, où elle s’impliqua pendant 12 ans. Elle a aussi participé au conseil d’administration de l’Élan demain, l’endroit même où elle a découvert le TUM.

Des personnes de cœur

« J’aimerais remercier Sylvie Tétreault ainsi que mon agent de jumelage, deux personnes de cœur, de bonnes personnes humaines. Sylvie m’a déjà dit que j’avais beaucoup de patience et cela m’avait beaucoup touchée. »
 
Pour ne plus être seul ou pour être bénévole

Si, comme Yvette, vous ne voulez plus jamais être seul/seule, le TUM est là pour vous : que ce soit pour devenir bénévole ou filleul/filleule, vous êtes invité/invitée à nous contacter au 450 223-1252 ou à visiter le site tumparraine.org.