Culture
Sculptures urbaines

Des ados créent à l’Atelier libre de peinture

Photo : Sophie Brodeur

L’an dernier, l’Atelier libre de peinture a offert un cours dans lequel des adolescents étaient amenés à créer des sculptures urbaines. Ce cours, sous la supervision d’Isabelle Tellier, professeure, et de Maryse Laroche Plourde, artiste bénévole collaboratrice, s’est étalé sur 20 semaines.

Ce cours visait à amener les jeunes dans une démarche où ils apprenaient à réfléchir leur projet à partir de leur idée, d’abord exprimée à l’aide d’un dessin, puis à choisir une structure modèle pour que la sculpture de chaque élève s’harmonise avec celle des autres par un élément commun.

Les élèves ont choisi une structure ronde ou carrée en acier qui leur a servi de base. Au fil des semaines, ils ont appris à figurer l’espace et à résoudre des problèmes. Ils ont beaucoup collaboré, car ils devaient non seulement trouver comment créer leurs formes à l’aide de matériaux recyclés, ils devaient aussi trouver la meilleure façon de les attacher sur la structure. Un travail de longue haleine qui a donné d’excellents résultats.

Leur démarche s’est poursuivie quand leurs œuvres ont été exposées au Centre des arts Juliette-Lassonde lors de l’exposition annuelle de l’Atelier libre de peinture. Elles ont aussi été présentées pendant cinq semaines à la bibliothèque de Saint-Hyacinthe avant d’être exposées à l’extérieur, dans des bacs à fleurs, sur le terrain du Centre culturel Humania Assurance.

Le cours de sculptures urbaines a réuni six élèves. Leurs rencontres hebdomadaires, leur intérêt commun et la démarche qu’ils ont poursuivie ensemble les ont amenés à tisser des liens entre eux. Elliott Lamy et Maya Lampron se sont inscrits au cours parce qu’ils suivaient déjà un cours avec Isabelle Tellier, une prof le fun, disent-ils.

Elliott a amené son collègue de classe Andrei Topala qui avait déjà un intérêt pour l’art. Léanie Salvail, qui aime l’art, mais dit n’avoir jamais osé auparavant, a vu l’annonce du projet et s’est lancée. Elle voulait rencontrer du monde. Molly Chang et Laurie Houle ont aussi participé à ce projet, mais elles étaient absentes lors de l’entrevue.

Ce projet était gratuit pour les élèves, précise Isabelle Tellier. Nous avons eu du financement du Club optimiste de Douville et un montant de la Ville de Saint-Hyacinthe. Les jeunes devaient s’engager à être présents à chaque semaine.

Ce projet dans lequel les élèves se sont impliqués à fond leur a apporté beaucoup, tant du point de vue artistique que du point de vue personnel. Chacun d’eux a créé une œuvre très réussie, qui témoigne du sérieux de leur démarche. Ils ont aussi gagné un groupe d’amis en dehors de l’école et se sont vus en personne à chaque semaine.

Cette année, c’est sur les mobiles en bambou que porte le projet de l’Atelier libre de peinture pour le ados. Le groupe se compose de 11 élèves. Ceux de l’an passé sont de retour et ont amené des amis. Le succès de la première mouture est des plus prometteurs pour le futur.

Elliott Lamy. Photo : Sophie Brodeur

Léanie Salvail. Photo : Sophie Brodeur

Andrei Topala. . Photo : Sophie Brodeur