Anne-Marie Aubin
Dimanche 23 novembre dernier, au Salon du livre de Montréal, a été dévoilée l’œuvre gagnante de la toute première édition du prix littéraire Préambule : La mère des larves de Maude Jarry, publiée aux éditions de Ta Mère. Ce roman s’est distingué dans les critères du concours en obtenant le plus grand nombre de votes pour sa capacité à susciter l’envie de le lire, à partir de son titre, de sa couverture et de ses 500 premiers mots. L’autrice a reçu une récompense de 1000 $.
Maude Jarry et les quatre autres finalistes – Sébastien Dulude, Akim Gagnon, Francis Ouellette et Cristina Vanciu – ont participé à une table ronde sur l’art de capter l’attention du lecteur par les premiers mots et la page couverture. « C’est vraiment un beau cadeau qui m’a été fait par les éditions de Ta Mère d’avoir proposé une couverture aussi excessive dans sa représentation du roman. Quand on lit le livre, on se rend compte que les dessins sont presque des easter eggs qui révèlent des éléments qu’on n’avait pas vus au départ », a confié Maude Jarry. Dommage que Benoit Tardif, copropriétaire, directeur artistique des Éditions Ta Mère et illustrateur de cette magnifique page couverture, n’ait pas reçu une portion de la bourse attribuée à ce titre.
Au Cégep de Saint-Hyacinthe, 542 étudiantes et étudiants, de même que 37 membres du personnel, ont eu l’occasion, grâce à ce prix, de découvrir un peu de la littérature d’ici. Les cinq romans ont été offerts en prix aux participant.e.s qui ont aussi eu droit à des cartes-cadeaux et à des prix en argent.

Le roman a conquis le public avec sa page de couverture voyante et dynamique, ainsi que son titre, un brin inquiétant. Certains se sont reconnus dans les 500 premiers mots de l’œuvre.
Selon le comité organisateur, le prix Préambule montre que de succomber à la tentation des débuts de romans d’ici permet d’entrer dans le beau foisonnement littéraire du Québec. Le comité envisage d’ailleurs une nouvelle édition l’an prochain.
La librairie l’Intrigue de Saint-Hyacinthe avait créé une adaptation du concours sur sa page Facebook. Le titre qui s’est nettement démarqué auprès du grand public est Amiante de Sébastien Dulude.
La mère des larves fait partie des cinq titres finalistes au Prix littéraire des collégien.e.s. Il sera intéressant de voir comment il sera reçu par les étudiantes et étudiants qui liront le texte en entier cette fois.
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