Sophie Brodeur
Noël à l’ère des changements climatiques « Père Noël, apporte pas de bébelles! »
Au moment où des centaines de milliers de personnes marchent dans les rues pour le climat, il semble important de réfléchir à ce qu’on veut faire de la fête de Noël. Si on veut que les « bottines suivent les babines », il serait grand temps de faire un pied de nez à la fête commerciale qu’est Noël depuis déjà trop longtemps.
Si on marche dans la rue pour le climat et qu’on veut être cohérent, il semble évident qu’aller magasiner frénétiquement pour acheter toutes sortes de « bébelles » pour donner à Noël n’est pas une option. C’est pourtant encore le modèle par défaut. Celui auquel une grande majorité adhère.
Nouveau paradigme
D’autres modèles sont pourtant possibles et souhaitables. À part les personnes qui sont dans le besoin, plusieurs ménages croulent déjà sous l’excès de leurs possessions. En rajouter n’est pas un cadeau, c’est le cas de le dire! Alors que faire? Penser autrement, enlever l’achat de cadeaux de l’équation de Noël et passer à autre chose.
L’économie de l’échange et des biens usagés va très bien. Noël est une occasion rêvée de la mettre en œuvre. Les enfants en particulier, aimeront recevoir quelques nouveaux jouets. Organiser une activité d’échange de jouets entre parents peut être une solution peu coûteuse et sans gaspillage pour offrir quelque chose de nouveau aux petits. De cette façon, le jouet dont l’un ne se sert plus sera le jouet que l’autre chérira.
Et si on poussait plus loin? Pourquoi ne pas faire la même chose entre adultes et s’échanger des vêtements, des livres, etc. Là aussi, l’objet dont l’un ne se sert plus sera le trésor de l’autre.
Des relations plutôt que des possessions
De toute façon, les objets qu’on possède ne nous rendent pas heureux. Ce sont les personnes autour de nous et ce que nous vivons avec elles qui nous procurent le plus de bonheur. Pensez expériences partagées : activité familiale, sortie, spectacle, journée sportive, « voyage » dans une ville voisine, pique-nique hivernal autour d’un feu de camp, journée de filles, etc. Toutes ces activités ne laisseront aucun emballage derrière elles. Ce qu’elles laisseront, ce sont des souvenirs de moments précieux partagés avec nos proches.
Le fait de ne pas magasiner pour Noël nous permettra aussi de diminuer le stress relié à cet événement. Le temps ainsi libéré pourra être consacré à prendre plaisir à cuisiner pour nos réunions de familles et d’amis ou encore pour nous délester de certains objets qui nous encombrent et qui pourraient servir à des gens qui en ont besoin.
Mettre de l’humanité dans Noël
Si vous ne courez pas pour préparer Noël, il se peut que vous vous trouviez devant du temps libre. Si l’esprit de Noël vous habite, vous pourriez en profiter pour aller visiter des personnes qui seront heureuses de vous voir. Quand on ne court pas les magasins, on crée de l’espace pour qu’il se passe des choses beaucoup plus enrichissantes qui permettent que Noël soit vraiment une fête.
Visite
Bonjour, la période des fêtes étant une période difficile pour les gens seuls vivant bien souvent dans l’attente d’ une visite. Je suis disponible pour tenir compagnie à une personne qui le veut bien. Merci et Joyeux temps des Fêtes