Environnement

Activités du CCCPEM : Un été fertile en projets

A gauche, la nouvelle présidente du CCCPEM, Annabelle T. Palardy, et à droite, Amélie Cordeau et Jo-Any Gauthier. Derrière, le président de l'Association des jardins communautaires de Saint-Hyacinthe, Daniel Laplante. Photo : Paul-Henri Frenière

De nombreux projets d’agriculture urbaine et communautaire ont « poussé » au cours de l’été à Saint-Hyacinthe et dans les environs. C’est la démonstration qu’en a faite récemment le Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM).

En conférence de presse, la nouvelle présidente de l’organisme, Annabelle T. Palardy, a présenté avec fierté l’étendue et la qualité des projets que l’organisme a réalisés au cours de période estivale. « Tout cela a été possible grâce, entre autres, à l’embauche d’une jeune diplômée en agriculture de l’ITA, Jo-Any Gauthier, dans le cadre du programme de subvention d’Emploi d’Été Canada », a-t-elle déclaré.

A gauche, la nouvelle présidente du CCCPEM, Annabelle T. Palardy, et à droite, Amélie Cordeau et Jo-Any Gauthier. Derrière, le président de l'Association des jardins communautaires de Saint-Hyacinthe, Daniel Laplante. Photo : Paul-Henri Frenière

Le CCCPEM a aussi recruté une coordonnatrice de projets en agriculture urbaine et communautaire, Amélie Cordeau, dans le cadre du Fonds de développement rural soutenu par la MRC des Maskoutains. « L’organisme a aussi bénéficié du soutien financier de la Ville de Saint-Hyacinthe afin de développer des projets en collaboration avec l’Association des jardins communautaires. Sans oublier de souligner la précieuse participation des citoyens, conjuguée à l’implication des partenaires du milieu » a-t-elle poursuivi.

Les jardins communautaires

Parlant de jardins communautaires, le président de l’association, Daniel Laplante, était là pour en souligner l’évolution. « La ville de Saint-Hyacinthe est devenue un leader en matière de jardin communautaire, a-t-il lancé. Avec 75000 pieds carrés répartis sur 4 sites, nous avons maintenant pas moins de 52 membres. Et en plus, nous avons amorcé cette année un virage bio très prometteur ».

Précisons que pour une première année, le CCCPEM et l’Association des jardins communautaires de Saint-Hyacinthe ont collaboré afin de favoriser le développement de projets en agriculture urbaine dans la ville.

Jo-Any Gauthier a participé à la mise sur pied d’un nouveau système de compostage et d’un jardin collectif réalisés au jardin communautaire Girouard. Le jardin collectif a produit des fruits et légumes destinés à la clientèle de la Moisson Maskoutaine. De ce partenariat a découlé une série de quatre ateliers gratuits offerts à tous les Maskoutains sur le thème de la transformation alimentaire.

Les bacs des « incroyables comestibles »

Les Maskoutains auront sans doute remarqué que, depuis quelques années, ont aperçoit un peu partout des bacs où poussent des légumes offerts à la population.

« Ce printemps, l’équipe a participé à la fabrication et l’implantation de 21 nouveaux bacs d’incroyables comestibles accessibles à tous les citoyens, répartis sur le territoire maskoutain. Cette initiative s’ajoute aux 15 bacs déjà en place dans différents secteurs de la Ville » précise Annabelle T. Palardy.

« Des élèves d’écoles primaires et secondaires ont participé à la plantation des bacs avec les employées du CCCPEM en plus de citoyens. Ce projet compte aussi une première collaboration avec la Société de développement commercial du Centre-Ville et Espace carrière. »

Jardin au Patro et distribution de jardinières

Par ailleurs, l’organisme a encore supervisé cette année la réalisation d’un jardin collectif au complexe résidentiel du Patro. « Tous les résidents, petits et grands, qui résident à cet endroit ont pu participer au projet, raconte Jo-Any Gauthier. Les récoltes sont distribuées à tous les résidents de et les enfants sont particulièrement intéressés par le jardinage. »

Pour la sixième année consécutive, en association avec l’ITA, on a procédé à la distribution de 50 jardinières de type mini-potager à des organismes communautaires qui, à leur tour, les distribuent auprès de leur clientèle locale. Le but de ce projet est de sensibiliser la population à l’utilisation de leurs espaces verts et balcons pour jardiner et mieux s’alimenter. De plus, on souhaite donner l’opportunité à des personnes à faibles revenus d’embellir leur balcon et de goûter à des petits fruits et légumes frais tout au long de l’été.

Activités dans les municipalités rurales

Enfin, le CCCPEM a élargi ses activités dans les municipalités de la MRC en soutenant des projets d’agriculture collective.L’objectif principal de cette nouvelle initiative était de soutenir le développement de projets en agriculture urbaine et communautaire au sein de six municipalités rurales de la MRC afin de faire profiter les citoyens de leurs bienfaits pour la santé et l’environnement et de favoriser la vitalité des communautés.

« L’agriculture urbaine est bien plus que la simple culture de fruits et de légumes à partager, elle regroupe des citoyens de tous horizons qui aspirent, tout comme le CCCPEM, à des projets de société inclusifs et durables » a conclu la présidente de l’organisme.

Un groupe de citoyens de Saint-Barnabé-sud. Photo : Courtoisie CCCPEM