Carl Vaillancourt
Le Journal Mobiles décoré au gala de l’AMECQ 2020
Le Journal Mobiles a brillé, le 2 octobre dernier, lors de l’édition 2020 du gala annuel de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ), événement qui vise à reconnaître l’excellence au sein de l’industrie. Il a remporté cinq prix, dont la deuxième place pour le Média écrit communautaire de l’année.
Au cœur de la deuxième vague de la pandémie liée à la COVID-19, l’AMECQ s’est réinventée en présentant son premier gala sous une formule virtuelle. Il s’agissait de la seule option envisageable puisque les rassemblements sont interdits.
Bien que le dévoilement des récipiendaires dans les différentes catégories a été un défi en soi, le directeur général de l’AMECQ, Yvan Noé Girouard, s’est dit satisfait dans l’ensemble. « Il était important pour nous de présenter les prix afin de souligner l’excellence et la contribution de nos membres », a fait valoir celui qui s’implique depuis plus de 30 ans au sein de l’association qui regroupe 79 médias à travers le Québec.
Mobiles décroche le premier prix de l’Engagement numérique
Pour la première fois de son histoire, l’AMECQ présentait le prix de l’Engagement numérique. Ce prix visait avant tout à reconnaître l’expertise, l’engagement et le développement d’une structure numérique par un média écrit.
Visage bien connu au sein de la communauté maskoutaine, le journaliste et directeur du marketing du Journal Mobiles, Guillaume Mousseau, a remporté la palme dans cette catégorie. « Je suis très heureux de recevoir ce prix. Sans le vote de confiance de notre directeur général [Nelson Dion], ce prix n’aurait pas été possible. Nous avons développé une image de marque forte, axée sur la communauté. On met en valeur nos acteurs locaux. Elle est là la force du Journal Mobiles », a-t-il révélé.
Depuis trois ans, Guillaume Mousseau s’est doté de plusieurs outils afin d’accroître la portée du média. Initialement, le Journal Mobiles était axé sur la parution papier et sur le site Internet. À l’arrivée du directeur marketing, l’utilisation de Facebook et une stratégie numérique ont été mises en place.
« J’ai suivi de nombreuses formations afin d’améliorer mes connaissances sur les outils numériques comme Facebook, a expliqué Guillaume. J’avais beaucoup de facilité à m’exprimer, puisque je donnais déjà des conférences en horticulture. J’ai suivi des cours pour mieux m’exprimer et je me suis entouré de spécialistes, comme Sylvain Chassé, pour mieux conseiller nos partenaires. »
Les prix du Journal Mobiles
En plus du prix de l’Engagement numérique, le Journal Mobiles s’est distingué dans plusieurs catégories. Dans la catégorie Nouvelle, le journaliste Alexandre d’Astous a remporté la première place pour son article Félix Archambault, médaillé de bronze aux Championnats canadiens Élite de judo. Dans la catégorie Entrevue, Catherine Courchesne a obtenu le deuxième prix pour son article sur l’artiste François Mathieu. De son côté, Martin Rinfret a décroché le deuxième prix dans la catégorie Conception graphique tabloïd. Grâce à cette récolte de prix, le Journal Mobiles s’est hissé au deuxième rang pour le titre du meilleur média écrit communautaire pour les 12 derniers mois, tout juste derrière le Journaldesvoisins.com.
Selon le directeur général du Journal Mobiles, Nelson Dion, il s’agit d’une belle surprise. « Je ne m’attendais pas vraiment à ça. Le calibre était très relevé. Ce prix est directement lié au bon travail de nos collaborateurs et de la confiance de nos partenaires et annonceurs. Je tiens à les remercier pour leur implication dans notre mission », a mentionné Nelson Dion.
De son côté, le président du conseil d’administration de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Michaël Nguyen, a témoigné de l’importance du rôle des médias communautaires écrits dans le paysage médiatique québécois. « Les médias communautaires agissent comme un repère. Ils donnent l’heure juste qui permet au public de faire des choix mieux informés. Ils ont également une agora où s’échangent différents points de vue, sans compter leur apport à l’économie locale, ce que ne font pas les superpuissances numériques. Dans un contexte pas toujours facile, ils continuent à informer la population et à rayonner contre vents et marées. Nous nous devons de leur lever notre chapeau pour le travail aussi remarquable qu’essentiel qu’ils accomplissent jour après jour », a plaidé le président de la FPJQ.
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