Société
Élections 2025

Nos question aux six candidats

En vue de l’élection fédérale du 28 avril prochain, le Journal Mobiles présente les six candidats en lice à l’aide de cinq questions abordant notamment les priorités pour la circonscription de Saint-Hyacinthe-Bagot-Acton, les tarifs douaniers des États-Unis et la crise du logement.

Voici les réponses des candidats, présentés par ordre alphabétique.

Mélanie Bédard (Parti Libéral)

  1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

Je m’appelle Mélanie Bédard. Originaire de la Mauricie, je suis profondément enracinée à Saint-Hyacinthe—Bagot—Acton depuis 2006. Si je me présente aujourd’hui comme candidate libérale, c’est parce que je veux faire entendre, à Ottawa, la voix de notre région, ses besoins, ses forces et ses aspirations.

Comme mère de deux grands enfants, j’ai à cœur de contribuer à un avenir plus juste, plus vert et plus prospère pour celles et ceux qui nous suivront.

Diplômée en paysage et horticulture ornementale, j’ai un lien fort avec l’environnement, avec notre territoire et je suis fière de notre identité agricole diversifiée que nous avons ici dans notre région.

Depuis 2021, je suis conseillère municipale à la Ville de Saint-Hyacinthe. Chaque jour, je travaille de près avec les citoyennes et citoyens, et je siège sur plusieurs comités, notamment en développement durable et en soutien aux familles.

2. Si vous êtes élue, quelle sera votre priorité dans le comté?

Si je suis élue, ma priorité sera de renforcer notre économie locale en appuyant nos agriculteurs, nos PME et les travailleurs de Saint-Hyacinthe—Bagot—Acton. Notre région se distingue par son fort potentiel en agroalimentaire et en innovation, et je m’engage à défendre des investissements concrets pour créer des emplois durables. Je souhaite aussi améliorer l’accès au logement pour répondre à la réalité de nombreuses familles. Il est tout aussi crucial d’appuyer nos municipalités en matière d’infrastructures essentielles comme l’eau potable, les eaux usées et les égouts. C’est pourquoi nous finaliserons rapidement la négociation avec le gouvernement du Québec concernant le Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement afin de libérer les fonds nécessaires. Je serai une voix forte à Ottawa pour défendre les besoins réels et spécifiques de notre comté.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Un gouvernement dirigé par Mark Carney s’opposera fermement aux tarifs du président Trump, créera de nouveaux emplois, réduira les impôts pour la classe moyenne et bâtira l’économie à la croissance la plus rapide du G7. Il a bien démontré depuis le début de la campagne, le ton et l’attitude à prendre face à notre voisin du Sud. Et surtout ce qu’il faut retenir, M. Carney est l’homme de la situation pour faire face à cette situation très inquiétante pour nous tous. Les libéraux se battront et protégeront le Canada face à ces tarifs injustes.

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Le Parti libéral met les citoyens et les communautés locales au cœur de ses actions. Nous avons proposé un plan concret pour appuyer les familles, les agriculteurs, les PME et les aînés. Nous investissons dans le logement abordable et offrons une réduction d’impôt pour la classe moyenne, tout en protégeant avec conviction la gestion de l’offre, essentielle à notre région. De mon côté, ce que j’aime par-dessus tout, c’est jaser avec les gens, les écouter, puis surtout de pouvoir ramener leurs idées et leurs préoccupations jusque dans les discussions à Ottawa.

5. Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

Comme je l’ai mentionné dans une des priorités du comté, avec un gouvernement libéral, nous déploierons le plan de logement le plus ambitieux au Canada depuis la Seconde Guerre mondiale. Notre objectif est de doubler le rythme de construction de logements au cours des dix prochaines années. Pour y arriver, nous créerons Maisons Canada, une nouvelle entité allégée, centrée sur les besoins réels. Cette entité aura trois missions : bâtir des logements abordables à grande échelle, notamment sur des terrains publics, stimuler une nouvelle industrie du logement, et offrir du financement aux constructeurs de logements abordables. Ainsi une augmentation de l’offre, surtout si elle dépasse la demande, peut faire baisser les prix des loyers et des maisons, ou du moins freiner leur hausse. C’est la loi de l’offre et de la demande.

Gaétan Deschênes (Parti conservateur)

  1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

Né le 8 novembre 1956, je suis un homme d’affaires et un citoyen engagé, dont la carrière et les implications communautaires témoignent d’un parcours bien rempli. Marié depuis 45 ans et père de deux enfants et grand-père de quatre petits-enfants.
Tout le long de ma vie, j’ai su mettre mon expertise et mon leadership au service des entreprises que j’ai dirigées et de la communauté à laquelle j’appartiens.

2. Si vous êtes élu, quelle sera votre priorité dans le comté?

Une chose est certaine il faut appuyer l’agriculture et l’industrie agroalimentaire qui est un secteur névralgique dans notre comté et voir à ce que les travailleurs étrangers temporaires soient protégés pour ne pas priver les entrepreneurs et agriculteurs de cette main-d’œuvre si nécessaire, en plus de couper les taxes et impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper les crimes.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Nous n’avons pas le choix de nous tenir debout devant ce président imprévisible, mais il faut surtout développer le commerce interprovincial en faisant tomber les barrières entre nous qui nous empêchent de développer ce marché qui est si près de nous. De développer les projets tels que GNL Québec en construisant des oléoducs d’est en ouest, ce qui va enrichir le Canada pour demeurer un pays indépendant des États-Unis. Certains vont nous dire que nous n’avons pas besoin de ce pétrole et gaz, mais pour enrichir notre pays, nous pourrons l’exporter vers l’Europe et l’Asie pour conserver tous nos services sociaux que nous avons au Canada et qui font l’envie de tous.

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Notre parti est un parti national qui a reconnu le Québec comme une nation, et d’avoir un député qui ferait partie du gouvernement comporte que des avantages, car j’aurai un accès privilégié aux ministres et autres députés pour promouvoir les intérêts des citoyens et entreprises de notre comté. Et nous sommes un parti qui produit toujours des budgets équilibrés ce qui est des plus important pour garder notre indépendance face aux États-Unis.

5. Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

Nous approuverons des secteurs prêts à construire, nous faciliterons l’obtention des permis de construire et un congé de TPS pour les logements de 1 300 000 $ et moins donc une belle économie pour ceux qui rêvent d’accéder à la propriété.

Martin Grenier (Parti Vert)

1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

 Bonjour, je suis passionné par la justice sociale, par l’entrepreneuriat et le bien-être de notre communauté. Je veux offrir une voix forte et honnête pour notre comté à Ottawa.

2. Si vous êtes élu, quelle sera votre priorité dans le comté?

Ma priorité serait d’investir dans une transition verte pour créer des emplois locaux durables, tout en protégeant nos forêts, nos eaux et notre air. Je souhaite aussi améliorer les services publics essentiels comme le transport et la santé.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Face aux tarifs imposés par Donald Trump, il faut soutenir nos industries locales avec des incitatifs verts et favoriser des partenariats commerciaux plus équitables et résilients. Le Canada doit aussi renforcer ses relations commerciales avec d’autres partenaires pour réduire sa dépendance.

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Le Parti Vert est le seul parti qui place la justice climatique, l’équité sociale et la transparence au cœur de toutes ses décisions. Nous écoutons les citoyens, et nous nous engageons à long terme, pas seulement jusqu’aux prochaines élections.

 5. Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

Le gouvernement fédéral doit construire plus de logements abordables et coopératifs, et imposer des mesures pour freiner la spéculation immobilière. Il faut aussi garantir un financement stable pour les villes et les programmes de logement communautaire.

Sylvain Pariseau (Parti populaire du Canada)

1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

Je m’appelle Sylvain Pariseau. Je suis un libéral classique — j’ai voté pour Jack Layton à trois reprises. Toutefois, au fil des années, je me suis retrouvé sans véritable parti pour représenter mes valeurs. C’est la plateforme du Parti populaire du Canada (PPC), aujourd’hui qualifiée de conservatrice, qui a su rallumer ma flamme politique.

Ce sont des principes fondamentaux comme la liberté d’expression, le libre marché des idées et de l’économie, ainsi que l’intégrité corporelle — c’est-à-dire le droit de disposer de son propre corps — qui m’ont rejoint.

2. Si vous êtes élu, quelle sera votre priorité dans le comté?

Ma priorité sera de réduire les impôts. Le gouvernement, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, est devenu un fardeau écrasant et une entrave à l’activité humaine que l’on appelle l’économie. Or, l’économie, ce n’est pas une entité abstraite : c’est vous, c’est votre travail, vos idées, votre créativité et vos efforts.

Moins d’impôts, c’est plus d’argent dans vos poches pour investir, entreprendre et bâtir un avenir prospère. Il est temps de redonner aux citoyens la liberté de faire fructifier leurs ressources sans l’ingérence excessive de l’État.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Absolument rien. Chaque tentative de représailles ne fait qu’aggraver la situation pour notre propre économie, bien plus que pour celle des États-Unis. La réalité est que nous ne jouons pas à armes égales — notre impact sur eux est minime, alors que le leur sur nous est considérable.

À chaque fois que nous ripostons, Donald Trump ne recule pas : il double la mise. Mieux vaut adopter une posture stratégique, axée sur la résilience et la compétitivité de notre économie, plutôt que d’engager une guerre commerciale perdue d’avance.

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Le Parti populaire du Canada est le seul à vouloir réellement mettre fin aux politiques inflationnistes irresponsables du gouvernement fédéral. Nous croyons que les Canadiens n’ont pas besoin d’un train à grande vitesse de 100 milliards de dollars, ni de subventionner des multinationales à coups de milliards, comme les 13 milliards offerts pour une usine de batteries en Ontario. Ce gaspillage ne sert que des intérêts politiques et corporatifs, et non les citoyens.

Lorsque ce projet a été annoncé, Pierre Poilievre est resté silencieux — pourquoi? Parce que l’usine était située dans une circonscription conservatrice. Cela démontre que les partis traditionnels ne servent pas le peuple, mais leur stratégie électorale.

Les élections sont devenues une course au plus offrant — une sorte d’olympiade du vol légal, où chaque parti promet de redistribuer l’argent des autres pour s’acheter des votes. Le PPC refuse ce jeu. Nous croyons à la responsabilité individuelle, à la réduction du rôle de l’État, et à une fiscalité équitable qui respecte le fruit de votre travail.

5, Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

En 2021, je frappais aux portes des citoyens de Saint-Hyacinthe pour les avertir : les loyers allaient augmenter en raison de la création massive de monnaie survenue pendant la panique du COVID. Tout comme l’alarmisme climatique, ces politiques mal avisées ont provoqué une flambée du coût de la vie par le biais de l’inflation.

Ce que je n’avais pas anticipé, c’est le nombre record d’immigrants accueillis au cours des quatre dernières années. Le gouvernement libéral, appuyé par le Bloc québécois, a contribué à surchauffer la demande en logement de façon irresponsable. Résultat : le marché est incapable de suivre. De nombreuses personnes se retrouvent sans abri. Je vois moi-même des tentes s’installer de plus en plus fréquemment sur la rue Notre-Dame. J’ai documenté ce phénomène.

Il est impératif de mettre fin immédiatement à l’immigration de masse. Il faut aussi redonner au marché la liberté de construire davantage de logements pour répondre à la demande réelle.

La solution n’est pas plus d’intervention gouvernementale. La solution, c’est de libérer le marché.

Raymonde Plamondon (NPD)

  1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

Je suis impliquée depuis très longtemps. J’ai commencé au niveau scolaire quand mes enfants ont commencé à l’école. Ensuite, je me suis impliquée en agriculture, d’abord pour les producteurs porcins et ensuite au sein de la fédération des agricultrices du Québec. J’ai parcouru les régions du Québec pendant neuf ans. J’ai été mairesse de Saint-Valérien-de-Milton pendant 12 ans.

2. Si vous êtes élue, quelle sera votre priorité dans le comté?

Dans la circonscription, on parle beaucoup des problèmes de logements. Il y a un manque de logements abordables. C’est important de se pencher sur ce problème et de trouver des solutions pour que les gens puissent se loger convenablement. La région est très agricole. Il fait s’assurer que tout se passe bien pour nos producteurs agricoles avec tous les tarifs qui sont imposés. Il faut s’assurer de préserver les revenus de nos producteurs. Il faut s’assurer que tout se passe bien aux frontières.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Il faut se tenir debout et ne pas lâcher parce que ça crée beaucoup d’inquiétude. Il faut s’assurer de préserver nos emplois. Il faut mettre en place une stratégie pour favoriser l’achat des produits du Canada. C’est important pour que nos travailleurs gardent leurs emplois. Nous (le NPD) avons un plan pour les travailleurs canadiens.

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Le NPD est près de gens. On s’assure que les travailleurs et la population en général ont tout ce qui leur faut pour avoir un bon revenu pour bien faire vivre leur famille et avoir un toit convenable. Le NPD va s’employer à faire cela dans les prochaines années. C’est important de pouvoir nous faire élire. Il faut aussi se tenir debout devant les tarifs qui arrivent des États-Unis et qui viennent chambarder notre quotidien.

5. Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

Au NPD, on aimerait qu’il y ait plus de logements abordables. La façon de faire, c’est de réserver des terrains pour ce type de logements. Il faut s’assurer que les géants de l’immobilier ne soient pas les seuls à construire des logements. Il faut aussi éviter les évictions pour rénovation qui sont souvent un subterfuge pour hausser le prix des loyers. Il faut voir à mettre des choses en place pour qu’il y ait des logements abordables disponibles.

Simon-Pierre Savard-Tremblay (Bloc Québécois)

1. En quelques mots, pouvez-vous vous présenter aux électeurs du comté?

Certainement. Mon nom est Simon-Pierre Savard-Tremblay et je suis député de la circonscription de Saint-Hyacinthe—Bagot depuis 2019. Les citoyens m’ont également confié un second mandat en 2021. Je suis le premier Wendat élu député de l’histoire du Parlement fédéral.

J’ai auparavant été chargé de cours dans deux universités québécoises, auteur de trois livres sur le Québec, la mondialisation et le libre-échange, et je détiens un doctorat en socioéconomie du développement de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris.

2. Si vous êtes élu, quelle sera votre priorité dans le comté?

J’en ai plusieurs, et de nombreuses idées qui s’y rattachent. On pensera notamment à la promotion et au développement de l’achat local, et nous proposons plusieurs mesures de soutien pour nos fleurons locaux, incluant des frais postaux équitables pour les PME, tout comme de l’aide aux travailleurs et employeurs touchés par de potentiels conflits commerciaux. La sécurité agroalimentaire et la gestion de l’offre sont également parmi les enjeux les plus importants, et nous nous battrons pour obtenir l’adoption d’une loi interdisant toute brèche future dans ce système précieux aux producteurs québécois, de même que pour l’amélioration des programmes de gestion de risques.

L’accès au logement et à la propriété figure également parmi mes priorités, tout comme la lutte à la hausse du coût de la vie, notamment pour nos aînées et aînés, pour qui nous proposons une hausse de la Sécurité de la vieillesse de 10% dès l’âge de 65 ans.

3. Que faut-il faire face aux tarifs de Donald Trump?

Je connais bien ces enjeux, étant vice-président du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis. J’ai eu l’occasion de me rendre à 11 reprises à Washington, ayant pu tisser un réseau important là-bas, ayant des contacts au Département d’État, au Représentant américain au commerce, à la Chambre de commerce américaine et auprès de très nombreux élus. Je souhaite organiser une mission à Washington avec les acteurs économiques importants de la région dans les mois suivant ma réélection.

Les droits de douane sont une menace à prendre au sérieux, mais nous pouvons cependant envisager plusieurs programmes d’aide et de soutien à l’achat local, réformer l’assurance-emploi, investir dans la deuxième et troisième transformation et diversifier nos partenaires commerciaux. Plus encore que la menace tarifaire, il faut surveiller avec beaucoup d’attention la future renégociation de l’accord commercial Canada-États-Unis-Mexique et s’assurer que les secteurs qui nous sont chers (dont l’essentielle gestion de l’offre en agriculture) ne soient pas la monnaie d’échange dans le cadre de ces négociations. Pour qu’Ottawa ne se contente pas de favoriser uniquement les intérêts de l’Ontario (en premier lieu, l’automobile), il faut qu’il y ait une importante délégation de députés du Québec!

4. En quoi votre parti est-il le mieux placé pour représenter les citoyens du comté?

Nous avons fait nos preuves et démontré notre haut niveau d’implication dans la région, auprès des citoyens et citoyennes, des organismes et des entreprises. Nous vous avons accompagnés et aidés pendant plusieurs années et allons continuer à le faire.

Nous avons été actifs à Ottawa, et j’ai siégé pendant 5 ans sur le Comité du commerce international du Parlement fédéral, ayant eu à étudier trois accords commerciaux et étant même parvenu à en modifier un.

Nous avons également démontré être aguerris face aux crises, ayant en cinq ans et demi eu à affronter la Covid-19, la Loi sur les mesures d’urgence lors de l’occupation d’Ottawa, les retards majeurs dans les passeports, et deux guerres. Nous traverserons aussi la crise de la relation avec les États-Unis avec professionnalisme.

5. Que peut faire le gouvernement fédéral pour résoudre la crise du logement?

La Ville de Saint-Hyacinthe est tout particulièrement touchée par la crise du logement. Les programmes existants, comme l’Initiative de création rapide de logements, ont leur pertinence (et il m’est arrivé d’y avoir recours afin de parvenir à la création d’unités de logement), mais fonctionnent sur le mode du « premier arrivé, premier servi ». Or, cette épineuse question mérite plus que des enveloppes temporaires, mais bien un réinvestissement permanent : nous estimons qu’1% du budget annuel de l’État fédéral devrait y être consacré. Il faudrait aussi que les sommes soient rebrassées afin d’être davantage confiées aux groupes qui connaissent les besoins du milieu (comme les organismes communautaires ou les coopératives d’habitation) et ne plus seulement être mises entre les mains des promoteurs immobiliers.

Nous proposons également des aides financières pour les acheteurs d’une première propriété, notamment l’abolition de la TPS sur les services afférents, et le remboursement de la TPS sur les maisons neuves.

Données recueillies et compilées par Alexandre D’Astous