Culture

Invasion de ZOMBIES à Saint-Hyacinthe

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Comme d’autres grandes villes de la planète au cours des derniers jours, Saint-Hyacinthe à reçu la visite de zombies samedi dernier le 5 novembre. Une cinquantaine de mort-vivants se sont d’abord réunis au parc Casimir-Dessaulles, au milieu de l’après-midi, et le cortège macabre s’est ensuite dirigé dans les rues du centre-ville.

Hommes, femmes et même enfants venus d’outre-tombe ont ainsi déambulé dans les artères maskoutaines sous le regard médusé – mais parfois amusé – des nombreux badauds qui faisaient leurs emplettes sur la rue des Cascades et les avenues adjacentes.

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La marche des zombies sur la rue des Cascades.
Photo : Rachel Beauregard.

Après une brève incursion chez Jean Coutu (sûrement pour panser leurs plaies encore suppurantes) la bande d’éclopés s’est rendu clopin-clopant au marché-centre, plus précisément au centre Expression où se déroulait (comme par hasard) le vernissage de l’exposition Le monde est un zombie de l’artiste Simon Bilodeau.

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Photo : PHF.

Le créateur, nullement décontenancé par l’arrivée de cette illustration en chair (sanglante) et en os du propos de son installation, a plutôt semblé ravi de cette publicité inattendue. Les zombies, quant à eux, ont profité de ce décor rêvé pour exhiber leur décrépitude.

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Photo : PHF.
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Une entrée remarquée au Centre Expression. À noter que les yeux rouges ne sont pas dus au flash de la caméra…
Photo : PHF.

Par la suite, question de rester dans le domaine artistique, les pros du déguisement et du ketchup ont pris le chemin de l’Atelier Art toutes directions situé à quelques pas de là, avenue Mondor. Dans le décor de l’exposition « GLÖK 2 » dédiée à l’art macabre (et qui prend fin dimanche le 6 novembre), c’est comme si, en quelque sorte, les zombies retournaient à la maison.

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Un moment de repos avant de reprendre la marche des zombies.
Photo : PHF.

Mais la journée n’était pas finie, certes. Parions que certains zombies ont terminé la soirée dans un univers plus « trash », probablement dans un bar du même nom situé au centre-ville.

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Pascal Charbonneau.
Photo : PHF.

Cette manifestation « spontanée », (comme diraient les dirigeants de la FTQ) s’est mise en branle via une page Facebook initiée par Pascal Charbonneau, Mo Morel et David Von Glökeinstein (je subodore que ce dernier patronyme soit un pseudonyme…).

Avant même la fin de la journée, Pascal Charbonneau affirmait qu’il allait reproduire l’événement l’an prochain. « Mais un peu plus tôt dans l’année, y faisait frette en criss » a-t-il précisé.

Pendant que je prenais des photos dans la rue, un passant m’a demandé : « Est-ce qu’ils font ça pour revendiquer quelque chose ou seulement pour avoir du fun ? » Je ne le sais pas, j’ai répondu, peut-être pour les deux…

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Photo : Richard Gauthier.

AJOUT : Suite à cet article, j’ai reçu un message de l’un des organisateurs de la marche des zombies. En voici des extraits :

Votre article dans Mobiles n’est pas très fidèle à ce que la ’’Zombie Walk" fut. Bien que cette marche semble sans raison apparente, cette marche fut la conclusion de l’exposition d’art macabre GLÖK (à l’atelier Art toutes directions). Quelques points laissent à désirer sur le pourquoi de notre marche et ainsi sur le fait que la galerie Expression était totalement au courant de notre passage (…).

Nous étions à notre deuxième édition et plus de la moitié des artistes sont de l’extérieur de notre ville. Nous sommes fiers de ce que nous avons fait pour l’art, ainsi que pour l’art maskoutain. (…)

Avec Tout mon respect, David Von GlÖ !