L’ART dans la rue

Si la vente était sur le trottoir, l’art était dans la rue au centre-ville de Saint-Hyacinthe du 13 au 16 juillet dernier. En plus des événements planifiés, des manifestations spontanées ont marqué l’édition 2011 de la traditionnelle vente trottoir. Bref compte-rendu et sélection aléatoire de photos empruntées des utilisateurs de Facebook qui traduisent l’atmosphère des lieux.

 

Crédit photo : Marc Coulombe.

Sous un soleil de plomb, la petite côte St-Denis a pris des couleurs, le mercredi 13 juillet, grâce aux pinceaux d’un groupe d’artistes de l’éphémère. À quelques pas de là, avenue Mondor, près de l’Atelier Art Toutes directions, plusieurs peintres se sont relayés durant les quatre jours en s’exécutant devant les passants.

 

Crédit photo : Marc Coulombe.

 

La création s’exprimait également sur l’avenue Mondor. Crédit photo : Nicolas Jodoin.

 

L’art donne également lieu à des discussions. Crédit photo : Nicolas Jodoin.

Sur des Cascades, l’organisme Visit’Art s’était logé dans un local commercial non occupé. En plus des tableaux de ses membres, on pouvait y voir des photographies du Club de photos de Saint-Hyacinthe.

Le 16 juillet, l’événement du Marché de l’art avait lieu comme à tous les samedis de l’été et les artistes et artisans de la région s’activaient autour du marché-centre.

Et l’art de la scène

Si l’art visuel s’exprimait allègrement comme on le voit, les arts de la scène avaient aussi leur place. Et cette année, la présence d’Osmose Café des arts y était pour quelque chose : chaque journée apportait sa programmation particulière.

 

Sur la scène aménagée par Osmose café des arts. Crédit photo : Guy Brodeur.

Pour ce faire, Osmose pouvait compter sur la collaboration des Productions Les Trois Coups qui ont livré, en rafale, spectacles de comédie italienne (commedia dell’arte) et matchs d’improvisation. L’Atelier Espace Temps a proposé également des activités, notamment pour les enfants.

Le jeudi, c’est Production Avant Scène qui animait les lieux avec Le grand « djembay », au grand plaisir des amateurs de percussion. Le lendemain, c’est Mathieu Gaudreault qui donnait un spectacle et le samedi, c’était au tour d’Olivier Gingras et de Vincent Fournier-Boisvert.

Côté commercial

Il va sans dire que les cafés et les bars du centre-ville ont emboîté le pas en offrant à leurs clients diverses prestations musicales. Signalons, entre autres, le bistro Zira, la Brûlerie Mondor et le café Zaricot qui ont présenté une programmation particulière.

Bref, les arts prennent de plus en plus d’espace dans la programmation de cet événement commercial qui anime Saint-Hyacinthe en plein cœur de l’été. Espérons que la tendance se maintiendra et qu’elle sera encouragée et soutenue par les autorités concernées. Ce sont les artistes de la région qui y gagneront et, en bout de ligne, toute la population maskoutaine.