
Roger Lafrance
Le parc Les Salines fait la fierté de nombreux Maskoutains. On peut lui reprocher sa proximité avec l’autoroute ou le parc industriel adjacent, n’empêche qu’il permet de se retremper dans la nature à peu de distance de chez-soi.
Mais d’où vient exactement le nom de Salines? On en trouve l’explication sur le site de la Ville de Saint-Hyacinthe:
« L’origine du nom Les Salines vient des nombreuses sources d’eau salée de cette terre. L’une de ces nombreuses sources fut exploitée par la Compagnie d’eau minérale de Saint-Hyacinthe. Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette eau filtrée et gazéifiée fut distribuée dans tout le Canada sous le nom de Philudor. »
Il fut une époque où les eaux minérales étaient recherchées pour leurs effets bénéfiques sur la santé, notamment pour prévenir les maladies des reins et du foie, de l’intestin, les rhumatismes ou les affections de la peau.
Selon un rapport réalisé en 1963 pour le compte du ministère des Ressources naturelles, dirigé alors par un certain René Lévesque, la source Philudor se trouvait sur la ferme de Napoléon Solis, dans un ravin situé près du viaduc de la future autoroute.
« L’eau de la source Philudor a un goût légèrement salin très agréable. », écrivait son auteur, Raymond Paquet, lors de sa visite en juillet 1963. « L’eau sort d’un tuyau métallique à environ 3 pieds du sol et tombe dans un réservoir en bois. Il n’y a pas d’aire de protection autour du bassin de la source et le champ où se trouve celle-ci sert de pâturage aux animaux. La source n’est pas exploitée actuellement bien qu’elle l’ait été au cours des dernières années. »
Saint-Hyacinthe possédait une autre source d’eau minérale, à La Providence, qui avait été identifiée dès 1850. Le site se trouve sur les terres des Sœurs de la Charité (la Métairie).
C’est en 1976 que la Ville de Saint-Hyacinthe a acheté le parc et la base de plein air, qui était alors propriété de l’Œuvre Antoine-Girouard et des Sœurs de Saint-Joseph.
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