Opinion

Que nous réserve 2025?

Janvier est toujours un moment propice pour imaginer ce que sera la prochaine année. Bien sûr, l’exercice est toujours un peu périlleux, mais il permet d’évaluer les défis qui nous attentent et de dresser un certain bilan de ce qui a été fait.

Évidemment, 2025 sera une année électorale sur la scène municipale. À Saint-Hyacinthe, nous sommes davantage habitués à une continuité en douceur. C’est en effet ce qui s’annonce alors qu’une majorité d’élus ont l’intention de se représenter même si un district disparaîtra, celui de Sacré-Cœur.

Saint-Hyacinthe Unie réussira-t-il à se frayer un chemin jusqu’au conseil municipal? Difficile à dire pour le moment. Pour cela, il devra démontrer sa pertinence et convaincre les Maskoutains de lui faire confiance.

Logements

Ce ne sont pas les projets immobiliers qui manqueront en 2025, avec Unitaînés, la relance du projet de l’ex-Groupe Sélection, Biophilia (près de la salle Juliette-Lassonde) et le projet Le Carré (près de l’ancienne église Christ-Roi). Saluons aussi le projet d’Habitations Maska, près du marché, qui ajoutera plusieurs logements sociaux.

On peut difficilement adresser des reproches aux élus maskoutains pour contrer la pénurie de logements abordables. Avec la baisse des taux d’intérêt, il faut toutefois espérer que les promoteurs privés qui avaient déjà fait des annonces relanceront leurs projets.

Environnement et éoliennes

L’environnement est un autre dossier où la Ville de Saint-Hyacinthe mérite des félicitations. Si à une certaine époque, on ne semblait pas trop s’en préoccuper, la Ville multiplie les initiatives et sert même d’exemple dans le déglaçage de ses rues. C’est dire le chemin parcouru.

Bien sûr, il est toujours possible d’en faire plus. Le réseau cyclable est encore loin d’être parfait mais des investissements sont faits année après année. Reste la relocalisation de l’écocentre qui se fait toujours attendre.

Parions aussi qu’on parlera encore d’éoliennes en 2025. Il faut reconnaître que la MRC des Maskoutains a bien piloté ce dossier en réglementant leur implantation sur le territoire et en consultant les citoyens. Deviendra-t-elle un partenaire des futurs projets? C’est sans doute là que se situera le débat cette année.

Usine d’épuration et dette publique

Si la dette maskoutaine paraît sous contrôle, l’avenir s’assombrit avec les investissements importants que demandera l’usine d’épuration au cours des prochaines années. On parle ici d’une centaine de millions $ qui seront nécessaires pour agrandir l’usine et la mettre à niveau, notamment pour réduire les émanations et odeurs qui s’en dégagent.

Or, ce dossier nous amène aussi à nous questionner sur tous les autres projets d’envergure à la Ville de Saint-Hyacinthe. Mentionnons la construction d’un nouveau pont enjambant la Yamaska, la réfection de la Promenade Gérard-Côté, la venue du nouveau musée dans l’ancienne église Notre-Dame-du-Rosaire, la conversion de l’ancien couvent des Sœurs du Précieux-Sang et l’aménagement d’une gare intermodale.

 Court-on trop de lièvres à la fois? Devrait-on les réévaluer? Bref, parions que certains de ces projets alimenteront la prochaine campagne électorale.