Politique
Campagne à la mairie de Saint-Hyacinthe

Les candidats sur les réseaux sociaux

À quelques jours de l'élection qui nous donnera un nouveau maire, les trois candidats ont eu l'occasion de se faire connaître, notamment par le web. En 2013, les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans ce genre d'exercice. Qu'en est-il de nos candidats à Saint-Hyacinthe?

Gaston Vachon

 Gaston Vachon fut le premier à créer une page Facebook. Lancée officiellement le 15 août, elle avait été précédée d'une page « officieuse » sur laquelle apparaissaient des photos de ses rencontres avec les citoyens au cours de l'été.

Visiblement, la page FB du candidat Vachon est administrée par des gens qui s'y connaissent. Ceux qui signent « – l'équipe » alimentent quotidiennement son contenu soit par un bref compte-rendu des activités de leur candidat ou encore par des nouvelles locales qui concernent indirectement la campagne. Parfois, c'est le candidat lui-même qui intervient ou qui répond aux questions des internautes en signant simplement « – Gaston ».

Dès son entrée en ligne, la page FB contenait un lien à son site web (www.notreville.ca) où sont présentés les grandes lignes de son programme, sa biographie, ses motivations et des communiqués thématiques, entre autres choses.

Au moment d'écrire ces lignes, le 25 octobre, la page Facebook de Gaston Vachon avait reçu 667 mentions « j'aime ».

Pierre Rhéaume

 Pierre Rhéaume s'est affiché sur Facebook beaucoup plus tard que Gaston Vachon. En fait, c'est le 27 septembre qu'il a publié son premier « statut », à savoir son affiche électorale indiquant simplement le domaine de sa page web : www.pierrecommemaire.com

Spécialiste en communication, il n'a probablement pas eu besoin de s'entourer d'une équipe pour administrer sa page. Comme l'équipe Vachon, il alimente régulièrement le contenu. En fait, on voit que les deux clans connaissent bien le médium et l'utilisent au maximum.

Mais Pierre Rhéaume va un peu plus loin dans l'exploitation des réseaux sociaux. Depuis le 18 octobre, sa page FB réfère à des vidéos dans lesquelles il expose des thèmes de sa campagne. Disponibles sur YouTube, ces brèves capsules ont abordé jusqu'à date l'environnement, le transport et l'économie.

Le candidat Rhéaume a joué « la totale » en s'affichant également sur Twitter : @Pierre_le_maire. Mais, en date du 25 octobre, les résultats ne semblaient pas concluants. Initié le 17 octobre, le compte ne récoltait que neuf abonnés, dix jours plus tard. Ni Gaston Vachon, ni Claude Corbeil ne semblent se servir de ce réseau.

Claude Corbeil

 Claude Corbeil a aussi adopté Facebook sur le tard. À première vue, on pourrait dire qu'il l'a fait « pour la forme », sans grande conviction, semble-t-il. Depuis son début, il n'a publié qu'une demi-douzaine de statuts.

Cependant, il a réalisé un bon coup en publiant, le 22 octobre, son feuillet publicitaire de huit pages qui était distribué en même temps dans le Publisac. Sa récolte d'amis sur FB demeure tout de même assez maigre avec 99 « fans ».

Mais la grande lacune du plan de communication de Claude Corbeil est sans contredit l'absence de site web, si micro fusse-t-il, dans lequel il aurait pu exposer les grandes lignes de son programme. À l'ère du 2.0. c'est difficile à comprendre.

Difficile aussi d'évaluer l'impact du web et des réseaux sociaux dans cette campagne. Le pourcentage d'électeurs qui les utilise est inconnu. Mais l'on peut présumer que ce sont les plus jeunes qui en sont les grands adeptes. Et comme on sait que ce sont plutôt les plus âgés qui votent…