Politique

Saint-Hyacinthe unie dévoile sa dernière candidature et un projet de plage urbaine

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À exactement deux mois du jour du scrutin, le 7 septembre, la formation Saint-Hyacinthe unie a dévoilé sa 12e et dernière candidature, celle d’Alexandre Tardif, dans le district de Yamaka où le parti, dirigé par Marijo Demers, a l’intention d’aménager une plage urbaine au parc de la Yamaska.

« La candidature d’Alexandre Tardif est une très belle façon de boucler la boucle pour notre parti. C’est une corde de plus à notre arc comme équipe. Son expertise en gestion, en marketing et en intelligence d’affaires ajoute à la force de notre formation politique diversifiée. Alexandre a choisi de faire le saut en politique active parce que les questions environnementales lui tiennent à cœur, et c’est d’ailleurs l’un des socles de Saint-Hyacinthe unie. C’est une candidature de choix pour nous. Nous sommes très fiers qu’il ait accepté de se présenter sous nos couleurs après une bonne réflexion », commente la cheffe du parti et candidate à la mairie, Marijo Demers.

Saint-Hyacinthe unie a dévoilé sa 12e et dernière candidature, celle d’Alexandre Tardif, dans le district de Yamaka où le parti, dirigé par Marijo Demers. Photo : Gracieuseté

Résident de Yamaska depuis une quinzaine d’années, Alexandre Tardif connaît les enjeux de son district et la réalité de ses concitoyens et concitoyennes. « L’arrivée de Saint-Hyacinthe unie sur l’échiquier municipal apporte une bouffée d’air frais ; elle fait bouger les choses. En tant que citoyen, je vois la fin du statu quo, un renouveau. Les valeurs de l’équipe qui résonnent en moi sont l’esprit transpartisan, la démocratie participative, la transparence, l’écoresponsabilité ainsi que la vitalité et le dynamisme de l’économie locale », déclare celui qui a été impliqué au sein du conseil d’administration d’un centre de la petite enfance de même que sur le conseil d’établissement de l’école de ses enfants.

Une plage urbaine à Saint-Hyacinthe

Saint-Hyacinthe unie voit en ce parc maskoutain un fort potentiel pour un tel projet à l’image de ceux de plusieurs villes dans le monde, dont celle de Québec qui transforme la place d’Youville en plage d’Youville durant la période estivale. « On parle d’une plage sans baignade, puisque la rivière Yamaska ne la permet pas. Il n’est pas question de nuire à ce qui se fait déjà dans le coin, comme le terrain de soccer ou la pratique du disque-golf, mais plutôt de bonifier le reste de l’espace qui n’est pas utilisé présentement, surtout que Saint-Hyacinthe manque cruellement d’espaces verts sur son territoire. Le parc Les Salines est littéralement pris d’assaut. On veut créer un endroit qui plaira autant aux retraités qu’aux jeunes. Nous voulons, par exemple, améliorer le petit sentier naturel qui longe la rivière », explique Mme Demers.

En misant sur des installations estivales et temporaires, ce projet peu onéreux vient mettre en valeur la rivière et son accès. Il communique ainsi le souhait de Saint-Hyacinthe unie de voir la population maskoutaine se réapproprier la Yamaska et son environnement immédiat.

« À Saint-Hyacinthe, nous sommes chanceux. Nous vivons dans une ville qui est traversée par une rivière, et c’est loin d’être commun. Cet écosystème est une richesse à plus d’un niveau. Il est plus que temps d’être fier de notre rivière, de la valoriser à la hauteur de ce qu’elle mérite et de multiplier les initiatives qui font que, comme citoyens/citoyennes, comme familles, comme aînés/aînées, comme étudiants/étudiantes, on se réapproprie les abords de ce cours d’eau pour ses usages récréatifs. Nous allons consulter la population pour connaître les besoins pour cet espace. Il n’est pas question, pour notre formation, d’imposer des décisions. Nous voulons mettre en place une démocratie participative », mentionne Marijo Demers.

Un mois d’août actif

Saint-Hyacinthe unie a conclu un mois d’août des plus actifs avec l’organisation de plusieurs événements importants, en débutant par la toute première assemblée générale annuelle de son histoire. Tenue le 24 août dernier en format virtuel et en présence d’une trentaine de membres, l’assemblée a permis d’adopter formellement les statuts et règlements qui régissent la formation politique, en plus de pourvoir tous ses postes au conseil d’administration.

« Après plus d’une année de pandémie où tous expérimentent plusieurs réunions en visioconférence et en dépit d’une chaleur accablante en pleine canicule, plus de 30 personnes étaient présentes lors de cette première assemblée générale. C’est un signe qui ne trompe pas et qui démontre la vitalité de notre parti qui en est à sa première année d’existence », rapporte la cheffe du parti, Marijo Demers.

La formation politique municipale entend laisser la place à la fin de la campagne électorale fédérale avant de revenir avec ses prochaines annonces après le 20 septembre. Rappelons que la période officielle de mises en candidature pour les élections municipales se tient du 17 septembre au 1er octobre.