La nouvelle buanderie communautaire du centre-ville enfin en service 

Après plusieurs rebondissements qui ont défrayé les manchettes dans la dernière année, la buanderie communautaire située au 875 rue Laframboise, au centre-ville de Saint-Hyacinthe, a finalement ouvert ses portes le 28 mai dernier permettant ainsi aux gens dans une situation précaire financièrement de pouvoir laver et sécher à bas prix une brassée de vêtements.

Le directeur général de l’organisme Habitations Maska, Jean-Claude Ladouceur, s’est réjoui de l’ouverture du service de buanderie même si celui-ci reconnaît que la promotion autour de l’ouverture n’ait pas été suffisante jusqu’à présent pour bien faire connaître cette nouvelle offre de services aux résidents de la région maskoutaine.

« Il y a quelques personnes quotidiennement qui se rendent sur place pour faire leur lavage, mais nous allons faire plus de promotion dans les prochaines semaines afin de faire découvrir cette alternative aux membres de la communauté », a expliqué Jean-Claude Ladouceur.

Avec la crise du logement qui sévit dans la région, celui qui a pris sa retraite récemment de ses fonctions de directeur général de l’Office d’habitation des Maskoutains et d’Acton (OHMA) se réjouit qu’un tel service soit maintenant disponible.

« Avec l’inflation et la crise du logement, ce type d’offre de services est un bonus pour les gens qui vivent dans une situation de précarité financière. Cette buanderie communautaire, c’est un service offert à la collectivité pour diminuer le stress financier sur eux », a-t-il ajouté.

Une modification des heures d’ouverture à venir

Conscients que les horaires ne conviennent pas nécessairement à tous les utilisateurs, les membres du conseil d’administration devraient se rencontrer mardi soir. Certains sujets seront présentés à l’ordre du jour, dont celui des plages horaires de l’ouverture.

De son propre souhait, Jean-Claude Ladouceur espère que le commerce pourrait être ouvert à raison d’une ou deux soirées par semaine ainsi que toute la journée le samedi. Pour l’instant, l’horaire est principalement de jour en semaine, ce qui rend difficile l’accessibilité pour ceux qui doivent travailler sur un horaire typique de jour en semaine.

« On regarde les différents scénarios possibles, mais c’est certain que nous aimerions élargir les plages d’ouverture pour permettre à un maximum de personnes d’accéder à ce service communautaire. Il faut toutefois trouver une personne de confiance pour être présente durant ces créneaux horaires », a-t-il plaidé, lui qui a bien l’intention de trouver une solution à cette problématique.