Marijo Demers et François-Olivier Chené
Révoquer un président, un premier ministre ou un maire; des parlementaires au peuple
Procédure d’impeachment ou encore, destitution. Pour peu qu’on suive l’actualité chez nos voisins du Sud ces dernières semaines, on a entendu ce mot pratiquement tous les jours depuis plus de deux mois. Le régime présidentiel américain contient dans sa structure même la possibilité de démettre un président en fonction. Une succession d’étapes s’enclenchent alors, sur la base d’accusation, puis de condamnation pour crimes et délits politiques graves.
Ces « affaires d’État » ne sont malheureusement pas des relents d’une époque révolue. Aujourd’hui encore, de grandes démocraties sont périodiquement secouées par des scandales politiques d’envergure, aux ramifications profondes, voire insoupçonnées, souvent révélés par les médias ou des groupes comme Anonymous ou Wikileaks. Il n’y a qu’à penser à l’affaire Sarkozy-Kadhafi en France, au scandale lié aux migrants en Allemagne sur fond de corruption et qui a plombé la chancelière Angela Merkel ou encore la mise au jour de l’affaire SNC-Lavalin, véritable boulet au pied de Justin Trudeau. Alors que bon nombre de gouvernements élus démocratiquement peuvent être éclaboussés, montrés du doigt ou carrément épinglés pour fraude, corruption, détournement de fonds, abus de pouvoir, il y a très souvent absence de leviers politiques concrets à la disposition d’une société pour révoquer un leader politique en poste qui trahit politiquement son peuple et l’esprit du mandat qui lui est confié. Pourrait-il en être autrement?
Mettre fin à l’immunité et à l’impunité au sommet de l’État
Nul n’est au-dessus de la loi. C’est un principe phare qui sous-tend les constitutions des États démocratiques d’aujourd’hui. Cependant, certains chefs politiques jouissent par exemple d’une immunité présidentielle qui les met à l’abri d’être traduit en justice. C’est particulièrement commode et à la mode chez les dictateurs de ce monde. Et c’est même partiellement le cas en France, un des berceaux de la démocratie occidentale. Sauf que depuis 2014, en contrepartie de l’immunité présidentielle, les parlementaires peuvent destituer le chef de l’État. Cette procédure est enchâssée dans la Constitution française, ce qui a pour avantage d’assurer sa pérennité, puisque c’est beaucoup plus complexe de modifier la Constitution qu’une simple loi. La destitution est donc un pouvoir politique dissuasif fort qui survit aux gouvernements qui passent. Et c’est beaucoup moins tentant d’abuser de son pouvoir ou de céder aux enveloppes brunes quand le couperet politique peut tomber. Encore faut-il que les parlementaires aient la volonté législative d’adopter une telle disposition, brillant par son absence dans de nombreuses constitutions, dont la nôtre…
Ceux et celles qui portent au pouvoir, ceux et celles qui démettent du pouvoir
Hormis les parlementaires, un autre groupe de la société, drôlement plus nombreux, pourrait renvoyer un président, un premier ministre provincial ou fédéral ou un maire en poste. Il s’agit du peuple lui-même. Dans notre démocratie indirecte, ce sont bien les citoyens qui confient leur pouvoir politique à leurs représentants élus. Or, si ces mêmes représentants se montrent indignes de leur fonction en commettant des fautes graves et ce, preuves incontestables à l’appui, un mécanisme de destitution auquel le peuple peut activement prendre part peut être envisagé. En somme, c’est dans l’esprit même de la démocratie et il s’agit d’un tout autre exercice que celui de sanctionner un gouvernement en général, à l’aune de son bilan, à tous les quatre ou cinq ans via des élections. Un mécanisme comme un référendum d’initiative populaire portant sur la destitution d’un chef politique pourrait s’inspirer des règles claires et des très hauts standards requis pour par exemple modifier notre constitution (haut seuil de participation requis, large représentativité, etc.). Ceci éviterait toute banalisation de la procédure ou recours abusif à celle-ci, car il n’est pas question ici de suggérer une chasse aux sorcières ou des vendettas populaires selon l’humeur du jour.
Mentionnons que seulement dans le rétroviseur de la politique québécoise depuis quelques décennies, des histoires de corruption avérée et massive comme celles des fameuses « culottes à Vautrin », en passant par le « catéchisme des électeurs» de Duplessis ou des règnes des ex-maires Gilles Vaillancourt à Laval ou celui de Richard Marcotte à Mascouche prendraient fin beaucoup plus vite si les parlementaires et le peuple avaient les leviers nécessaires pour eux-mêmes assainir les mœurs politiques.
prpemier ministre
Bopnjopur je viens de lpire lp,articlpe ci haut et opui moip je voupdrais que le premier ministre Francois Leagault ainsi que Justin Trudeau sois retirer des ouvoirs qu,ils ont apres tout ces nous le peuple qui les avons elus pas moi mais d,autres dans la opulation et la dictature que le quebec et le canada vive depuis 2020 et bien la c,est assez il continue sa dictature de plus en plus srtict a tout les jours,La le masque obligatoire pour les enfants a l,elementaire voyons pour qui se prends t,il lui? bon et Trudeau avec son bracelet a la cheville tout comme le premier du quebec j,ai vue les videos ou ils les montrent tout les 2 arretes et a domicile pourquoi sont il tjrs la? et j,ai imprimer la lettre que Trudeau a recu en fevrier2021 comme quoi que lUNITES hEALTH pROFESSIONELS a ecrit qu,ils devait tout cesser de cette mascarade comment ce fais t,il qu,il continue sa cavale tout comme Legault? j,aimerais bien avoir une reponse au plus vite merci mais sa faites du bien dire cela et en plus le couvre feu wow dictateur Legault
Le préambule de la constitution Canadienne
En temps exceptionnel comme ( pandémie déclaré par la gouvernance de l’État ) un referendum doit ( devrait etre la règle obligatoire ) avant que les pouvoirs de la santé publique puisse donner un ordre de procedure dirigé pour la gouvernance et cette gouvernance doit obligatoirement et légalement proceder à un tel referendum avant d’imposer ( dicter ,formuler ,élaborer )
des mesures au peuple ,tel que : ( et sans en restreindre d’autres non nommé ici ) couvre feu ,port du masque ,restrictions de circuler , toutes fermetures etc…
Ceci se ferait lors d’un scrutin provinciale pour élire un parti politique; ainsi les tegles seraient démocratiques et limpides
et aucun chef d’État ne pourrait imposer sa vision personnelle au peuple .
Présentement les regles sont établies d’une façon grotesque et paternaliste ,ce qui va à l’encontre du droit à l’égalité,de celui de la liberté et de la déclaration universelle des droits de l’homme .
Jadis régnait au Québec une théocratie ; maintenant c’est une santécratie …sa soeur jumelle et ce qu’elles ont en commun ,c’est l’imposition par domination du sujet (le peuple ) .