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L’auteur-compositeur-interprète Tom Chicoine : de Saint-Dominique à vos oreilles

Originaire du village maskoutain de Saint-Dominique, l’auteur-compositeur-interprète Tom Chicoine a sorti, le 16 avril 2021, un nouvel opus à saveur pop, folk et country intitulé Les vapeurs qui nous font avancer. Photo : Gracieuseté

Originaire du village maskoutain de Saint-Dominique, l’auteur-compositeur-interprète Tom Chicoine a sorti, le 16 avril 2021, un nouvel opus à saveur pop, folk et country intitulé Les vapeurs qui nous font avancer. Le journal Mobiles s’est entretenu avec l’artiste pour souligner l’événement.

 

Tom Chicoine, pourquoi lancer ce mini-album maintenant? Pourquoi ne pas avoir attendu la fin du confinement?

 

J’ai composé cet EP avant la pandémie et je l’ai enregistré en 2020. J’ai longtemps réfléchi à savoir si je devais attendre la fin du confinement et la reprise des spectacles avant de le lancer, mais je sentais l’urgence de le « laisser vivre » dès maintenant, afin de pouvoir passer à autre chose et d’écrire de nouvelles chansons.

Originaire du village maskoutain de Saint-Dominique, l’auteur-compositeur-interprète Tom Chicoine a sorti, le 16 avril 2021, un nouvel opus à saveur pop, folk et country intitulé Les vapeurs qui nous font avancer. Photo : Gracieuseté

Que racontes-tu dans ce tout nouvel opus à saveur pop, folk et country?

Toutes sortes d’histoires ! J’y aborde, notamment, des sujets classiques, mais avec une touche bien personnelle. Par exemple, dans Les vapeurs qui nous font avancer, je parle d’un amour qui s’essouffle et de la façon dont le couple tente de le raviver.

À propos de la chanson Les vapeurs qui nous font avancer, pourquoi l’avoir choisie pour le titre de l’album?

Je l’ai choisie parce que je crois qu’elle englobe bien les quatre autres chansons du EP, soit Lady Mama, Holiday Inn, Summit Circle et Plus grande que nature. De plus, je trouve qu’elle représente parfaitement le travail de collaboration qui a donné naissance au projet.

Je m’explique : un matin, je suis arrivé en studio avec ladite chanson. Après l’avoir travaillée avec mes collaborateurs et musiciens durant la journée, elle était méconnaissable ! Tellement que je n’étais plus certain de l’aimer… Mais le lendemain, je l’ai réécoutée et elle était bizarrement devenue ma pièce préférée !

Voilà ce que j’aime de mon métier : jouer avec des amis musiciens talentueux qui me poussent plus loin et m’aident à me surprendre moi-même.

Tu parles de tes collaborateurs et de tes musiciens, qui sont-ils?

Il y a d’abord Alex Burger (La Voix 2020), David Marchand (Zouz) et Mandela Coupal-Dalgleish (Mon Doux Saigneur) ainsi que Lou-Adrianne Cassidy et Audrey-Michèle Simard, aux harmonies. Pour la chanson Lady Mama, j’ai pu compter sur la collaboration spéciale de Luc De Larochellière et de Mouffe (Robert Charlebois, Diane Tell, etc.).

Je dois également souligner l’excellent travail du réalisateur, Éric Goulet. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai découvert mon identité musicale dans les dernières années, quand il m’a parlé du chanteur américain de musique folk et country, Townes Van Zandt.

De quelle façon écouter l’artiste Townes Van Zandt t’a permis de découvrir ton identité musicale?

Avant, je jouais davantage de la musique rock. Mon album L’air des machines, sorti en 2016, en est la preuve. Cependant, grâce à Townes Van Zandt, j’ai découvert que la musique combinant pop, folk et country reflétait davantage qui je suis en tant qu’artiste.

Heureusement, cette préférence musicale ne m’empêche pas d’aimer jouer de tous les styles et de participer à divers projets ! Je suis, entre autres, bassiste pour Vendôme, un groupe de musique indie-pop à saveur de rock alternatif. Avec les trois autres membres du groupe (Marc-Antoine Beaudoin, Bruno St-Laurent et Cédrik St-Onge), on a vraiment du fun ! On a même eu la chance de faire les demi-finales des Francouvertes, le 28 avril dernier.

Un nouvel EP, un lancement, les Francouvertes… tu es sur une belle lancée! Que peut-on maintenant te souhaiter?

La fin des mesures sanitaires, la reprise des spectacles, l’écriture de nouvelles chansons et le lancement d’autres albums ! Cela dit, la pandémie ne m’empêche pas d’être heureux, puisque je joue tous les jours. En revanche, l’ennui qui découle du confinement ne m’inspire pas beaucoup. J’ai donc hâte de repartir en tournée : faire de la route et vivre des événements inusités stimulent ma créativité.

Fais-tu parfois de la route pour retourner dans ton village natal, à Saint-Dominique?

Oui, souvent ! J’habite à Montréal, mais j’ai encore un pied-à-terre à Saint-Dominique. Avant la pandémie, j’y allais presque chaque semaine, notamment pour voir mes parents. C’est simple : dans ce village maskoutain, je me sens chez moi, comme je me sens chez moi en jouant de la musique qui mélange pop, folk et country.

Pour découvrir et acheter l’album Les vapeurs qui nous font avancer : https://tomchicoine.bandcamp.com/.