Culture

Le 1855: arts, impro, musique, etc…

Image pour les listes

L'établissement situé au 1855 Des Cascades a ouvert ses portes à la fin de décembre 2014, mais c'est le 7 mai dernier que l'on a procédé à l'inauguration officielle. Le « 1855 » est à la fois une galerie d'art et un lieu culturel où l'on retrouve, périodiquement, de l'improvisation théâtrale, des musiciens, des conférenciers, etc…

Jeannot Caron, Andréanne Rioux et Victor Varacalli devant le 1855. Photo: PH Frenière.

Pour marquer l'événement, on a demandé aux deux députées, Marie-Claude Morin et Chantal Soucy, dont les bureaux se situent à proximité, d'exposer également des toiles.

Elles ont toutes deux accepté d'accrocher sur leurs murs une cinquantaine d'oeuvres, question d'offrir une certaine visibilité à des artistes locaux.

Au total, une vingtaine d'artistes participent à l'exposition qui est toutefois concentrée au 1855 Des Cascades. On y retrouve pas moins de 350 tableaux, des sculptures, des bijoux et d'autres articles. L'exposition durera jusqu'à la fin du mois de mai.

Créer un espace culturel

Revitaliser le centre-ville par des manifestations culturelles est un vieux rêve que partagent Jeannot Caron et Victor Varacalli, cogestionnaires du 1855. Les deux ont déjà réalisé des projets semblables. L'Atelier Art toutes directions, tenue par Victor Varacalli, a d'ailleurs connu de belles heures il n'y a pas si longtemps.

Photo: PH Frenière. C'est Jeannot Caron qui, le premier, a eu l'idée de créer cet espace culturel. Gestionnaire de cet immeuble, il voulait d'abord évacuer le bar Arrêt-Stop qui logeait à cet endroit et qui n'avait pas très bonne réputation dans le secteur.

Il a par la suite contacté Victor Varacalli qui avait une solide expérience en organisation d'expositions et qui bénéficiait d'un réseau de contacts chez les artistes.

En cours de route, Andréanne Rioux s'est jointe à l'équipe. Cette dernière s'occupe des communications avec les médias et elle offre, entre autres, des ateliers de création avec Junior Dormé, artiste peintre et céramiste.

Animer ce secteur du centre-ville

Il y a plusieurs années que ce secteur de la rue Des Cascades se dévitalisait par la fermeture, entre autres, de certains commerces comme le magasin Antonio Moreau et, plus récemment, la boutique Le Baluchon. Outre le restaurant L'Espiègle et la microbrasserie Le Bilboquet – qui fête ses 25 ans cette année – l'achalandage en souffrait.

Le 1855. Photo: PH Frenière. On sait que le grand local situé à l'angle des rues Hôtel-Dieu et Des Cascades a été repris, l'an dernier, par la friperie Les Trouvailles de l'abbé Leclerc sous l'égide du Centre de bénévolat. À l'étonnement de plusieurs, l'établissement est très fréquenté, à tel point que le chiffre d'affaires, prévu pour dans cinq ans, a été atteint dès cette année.

Le propriétaire de l'immeuble, André Arpin, est évidemment très satisfait de ces résultats et c'est également lui qui possède le bâtiment abritant le 1855. Il en a confié la vocation à Jeannot Caron.

Ce dernier a d'autres projets pour animer ce secteur du centre-ville. Il pense, entre autres, à aménager la grande ruelle qui passe derrière le 1855 de manière à accueillir les artistes durant la saison estivale. Il voudrait recréer l'ambiance que l'on retrouve dans certains coins de Montréal ou de Québec ou encore de certaines villes européennes.