Société

Mieux comprendre la déficience intellectuelle

Du 15 au 21 mars aura lieu la 32e édition de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. Afin de souligner l’évènement, une exposition d’œuvres d’art réalisées par des personnes ayant une déficience intellectuelle sous la présidence d’honneur de M. Bernard Dubuc Lapierre.

De la naissance à l’âge adulte, nous traversons différents stades de croissance au plan psychologique. L’acquisition du langage, le développement de la pensée logique et la compréhension de concepts abstraits font partie des aspects fondamentaux du développement intellectuel habituel.

Toutefois, si la plupart d’entre nous suivent ce cheminement sans encombre, 3 % de la population québécoise vit avec un retard de développement qu’on appelle la déficience intellectuelle.

Qu’est-ce que la déficience intellectuelle ?

La déficience intellectuelle fait référence à une limitation considérable du fonctionnement intellectuel. On peut observer des retards de développement à différents niveaux comme la communication, la motricité, l’autonomie, les aptitudes sociales, etc. Ces caractéristiques se manifestent toujours au cours de la période du développement mental, soit de 0 à 18 ans. Les origines de la déficience intellectuelle sont diverses : l’âge de la mère, la consommation de drogues, la malnutrition et le manque d’air à la naissance sont des causes possibles.

Du 15 au 21 mars aura lieu la 32e édition de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. Afin de souligner l’évènement, une exposition d’œuvres d’art réalisées par des personnes ayant une déficience intellectuelle sous la présidence d’honneur de M. Bernard Dubuc Lapierre.

Déficience intellectuelle et santé mentale : à ne pas confondre

La déficience intellectuelle est un état permanent : c’est la structure biologique du cerveau qui est affectée. Le seul recours réside dans l’éducation et dans l’adaptation.

En revanche, un problème de santé mentale est considéré comme une maladie causée par un dérèglement chimique au cerveau, ou provenant d’une cause environnementale. Les problèmes de santé mentale (dépression, troubles anxieux, etc.) n’affectent pas le fonctionnement intellectuel et se traitent par la thérapie ou par une médication appropriée.

Offrir un terrain propice à l’épanouissement

Pour éliminer les préjugés et permettre aux personnes ayant une déficience intellectuelle de s’épanouir au mieux de leurs capacités, le Dr Wolf Wolfensberger, psychologue américain, a établi un concept visant à valoriser leur rôle social. En amenant ces personnes à être plus visibles dans la société, la perception d’autrui à leur égard, de même que leur intégration sociale, s’en trouveront améliorées.

Il est facile de poser des gestes simples pour permettre aux personnes ayant une déficience intellectuelle de mieux s’intégrer socialement. Les aider à développer leurs habiletés personnelles et sociales et leur parler sans les infantiliser sont des exemples.

Favoriser l’intégration sociale par l’amitié et l’entraide

La philosophie de Parrainage civique repose sur le désir de créer une société plus égalitaire dans laquelle chaque personne, peu importe sa condition, apporterait sa contribution. En favorisant le développement de relations d’amitié entre bénévoles et filleuls ou filleules et en défendant leurs droits et intérêts, l’organisme aspire à briser l’isolement et à améliorer leur qualité de vie.

Exposition Apprendre à se connaître

Du 15 au 21 mars aura lieu la 32e édition de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. Afin de souligner l’évènement, une exposition d’œuvres d’art réalisées par des personnes ayant une déficience intellectuelle sera organisée le samedi 14 mars, de 10 h à 12 h, aux Loisirs Christ-Roi (390, avenue de Vaudreuil, Saint-Hyacinthe), sous la présidence d’honneur de M. Bernard Dubuc Lapierre. Toute la population est invitée à venir admirer des œuvres originales dans une atmosphère conviviale propice aux échanges. Au plaisir de vous y voir !

 

Mélanie V Perron