Pour une plus grande transition environnementale et sociale

Il y avait du monde le 27 septembre dernier devant les bureaux de la députée Chantal Soucy. Des manifestants qui demandaient une plus grande transition environnementale et sociale au Québec.

La manifestation était organisée par deux organismes locaux, l’AREQ Richelieu-Yamaska, qui se nomme maintenant le Mouvement des personnes retraitées CSQ, et le Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM). Des citoyens s’opposant au projet de Northvolt à Saint-Basile-le-Grand étaient aussi présents.

Plusieurs rassemblements du même type étaient organisés ce jour-là dans plusieurs grandes villes du Québec sous l’égide de la coalition Pour la suite du monde.

« On veut que les élus écoutent les solutions apportées par la société, a expliqué Nicole Claing, présidente de l’AREQ. On veut dire à nos élus que c’est maintenant le temps d’agir. »

La coalition Pour la suite du monde réunit une cinquantaine d’organisations représentant différents secteurs: syndicats, groupes environnementaux, communautaires, étudiants ou du milieu de la santé.

C’est un ras-le-bol contre « les mauvaises décisions gouvernementales » qui a été lancé par les manifestants, notamment en rapport avec la protection de l’environnement, le projet de loi 69 sur la production d’énergie, les projets d’éoliennes envisagés partout sur le territoire, le projet de loi sur l’exploitation minière ou le manque de financement du transport collectif.

Pour une meilleure justice sociale

Si l’environnement est un sujet de prédilection, ce n’est pas le seul enjeu en cause. La coalition Pour la suite du monde plaide aussi pour une meilleure justice sociale, dénonçant entre autres la crise du logement, la hausse du coût de la vie et une augmentation des inégalités socioéconomiques.    

Bien qu’elle soit plutôt récente, la coalition Pour la suite du monde propose sur son site Internet quatre documents fondateurs qui servent de base pour une meilleure transition écologique et sociale. 

Ces documents proposent une série de propositions pour mettre en place une société plus juste et humaine. Ces propositions touchent l’environnement, bien sûr, mais aussi la crise du logement, les inégalités sociales, la consommation de l’énergie et la protection de la biodiversité.

« Nous nous trouvons au milieu d’une crise sociale et environnementale, a soutenu Pascale Pinette, présidente du CCCPEM. Les solutions, elles sont là. Il faut juste passer à l’action ».