Environnement

Une nouvelle étape franchie pour la protection des berges de la rivière Yamaska

De gauche à droite : Mario Laliberté, OBV Yamaska, Mario St-Pierre, maire de St-Pie, Andréanne Larouche, députée de Shefford, Alain Robert, maire de St-Damase, Simon- Pierre Savard-Tremblay, député de Saint-Hyacinthe-Bagot, André Beauregard, maire de St-Hyacinthe, Denis Chagnon, conseiller de St-Césaire. Photo : Carl Vaillancourt

Le comité qui entend améliorer la protection des berges de la rivière Yamaska formé par le député fédéral de Saint-Hyacinthe–Bagot, Simon-Pierre Savard-Tremblay, a franchi une nouvelle étape en juin dernier après les consultations citoyennes prévues dans les quatre municipalités principalement touchées par l’érosion des berges de la rivière Yamaska.

« La mobilisation citoyenne a été excellente pour cet exercice démocratique. Il fallait d’abord commencer par le début, ce qui signifie écouter les gens, non pas sur les solutions à ce stade-ci, mais sur le problème, si problème il y a. Les témoignages recueillis étaient variés, mais aussi des gens attachés à leur sport nautique. À l’exception de quelques excès d’enthousiasme, le dialogue a été respectueux, mais surtout constructif. On ne peut que s’en réjouir », a ajouté le député fédéral Simon-Pierre Savard-Tremblay lors d’un point de presse organisé dans la dernière semaine de juin à Saint-Pie.

De gauche à droite : Mario Laliberté, OBV Yamaska, Mario St-Pierre, maire de St-Pie, Andréanne Larouche, députée de Shefford, Alain Robert, maire de St-Damase, Simon- Pierre Savard-Tremblay, député de Saint-Hyacinthe-Bagot, André Beauregard, maire de St-Hyacinthe, Denis Chagnon, conseiller de St-Césaire. Photo : Carl Vaillancourt

Lors du mois de mai, les municipalités de Saint-Pie, de Saint-Césaire, de Saint-Damase et finalement de Saint-Hyacinthe avaient tenu des rencontres citoyennes pour recueillir les préoccupations des citoyens sur l’érosion des berges de la rivière Yamaska.

Cet enjeu n’est pas unique à la région, puisque la même démarche avait été entamée en 2019 par le bureau du député bloquiste de Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères, Xavier Barsalou-Duval, en lien avec la même problématique observée sur la rivière Richelieu. Les élections municipales ont toutefois ralenti les démarches, puisqu’il fallait informer les nouveaux élus du processus en cours et obtenir leur appui.

Une escouade terrain pour l’été

OBV Yamaska est l’un des membres du comité. L’organisme spécialisé dans la question des bassins versants, comme la rivière Yamaska, a obtenu le mandat de parcourir les berges de la rivière afin de recueillir des données complémentaires aux rencontres citoyennes réalisées plus tôt ce printemps. Comme le fardeau de démontrer qu’il existe une problématique en lien avec l’érosion des berges repose sur les épaules du comité, ce dernier veut s’assurer d’avoir le plus de données pertinentes à présenter dans sa demande officielle au Bureau des transports du Canada, entité fédérale responsable de la réglementation sur les voies navigables canadiennes.

En plus des 230 participants présents lors des séances publiques, des étudiants embauchés par l’organisme OBV Yamaska par le programme Emplois d’été Canada sillonneront les rangs aux abords des rives de la rivière Yamaska dans les quatre municipalités principalement touchées pour recueillir les observations des riverains, mais aussi pour colliger des données telles que le nombre, le type et la vitesse des embarcations ainsi que mesurer la hauteur des vagues.

Les élus municipaux de Saint-Pie ont décidé d’agir en amont du travail effectué. L’encadrement de la descente de bâteaux est entré en vigueur au début de l’été. Seuls les résidents de la municipalité ont accès gratuitement à l’infrastructure, alors que les non-résidents doivent débourser pour utiliser les rampes de mise à l’eau. De son propre aveu, ce geste a eu un effet immédiat sur la diminution du nombre d’embarcations selon le maire de la municipalité Mario St-Pierre.