Loisir

Le kin-ball : tout un sport… et un sport pour tous !

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Vous aimeriez vous remettre en forme (ou la garder) ? Le hic est que vous n’avez jamais été un grand sportif… et que vous ignorez à quel sain sport vous vouer. Laissez Cindy Messier, membre du conseil d’administration de l’Association régionale de Kin-Ball Richelieu-Yamaska, trouver chaussure (de sport) à votre pied !

La petite histoire d’un sport québécois

C’est vers la fin des années 1980 que le Québécois Mario Demers, professeur d’éducation physique, a inventé le kin-ball. Depuis, le sport a conquis une trentaine de pays aussi divers que la France, le Danemark, l’Espagne, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis. Selon les plus récents chiffres, il y aurait maintenant plus de 4 millions de joueurs de kin-ball dans le monde, dont 10 000 au Québec et un nombre grandissant à Saint-Hyacinthe.

Le mode d’emploi

Alors que la plupart des sports opposent deux équipes de cinq joueurs, au kin-ball, c’est plutôt trois équipes de quatre joueurs. Ces derniers s’affrontent dans un gymnase en se lançant un énorme ballon qui fait 1,22 mètre de diamètre et qui pèse moins d’un kilogramme. L’équipe détenant le ballon (l’équipe offensive) doit défier l’une des équipes adverses en l’appelant par sa couleur. Son but est de frapper le ballon de manière à ce qu’il touche le sol avant que l’équipe interpellée ne puisse réagir. Si l’équipe offensive atteint son objectif, un point lui est accordé… ainsi qu’à l’équipe non ciblée ! Un règlement qui encourage l’entraide et l’implication de tous les joueurs.

Un sport aux multiples atouts

Ce sont d’ailleurs les valeurs de coopération, de respect et d’accessibilité qui ont gagné le cœur (et le corps) de Cindy Messier. « Moi qui n’étais aucunement sportive, notamment à cause de l’aspect compétitif de la plupart des sports, j’ai trouvé plaisir à jouer au kin-ball. Enfin je pouvais bouger et m’amuser sans avoir peur d’être jugée ! »

En effet, les techniques de base du kin-ball étant simples à maîtriser et les règlements permettant d’aller chercher les forces de chacun, tous peuvent y trouver leur compte. « Qu’on soit petit ou grand, jeune ou vieux, athlétique ou pas, on peut jouer au kin-ball ! En plus d’être inclusif, c’est un sport sécuritaire et non violent », souligne Mme Messier.

Le kin-ball à Saint-Hyacinthe

Jouer au kin-ball près de chez vous, c’est possible ! « À Saint-Hyacinthe, nos cours sont présentement offerts aux adultes, mais on aimerait éventuellement en créer pour les enfants », précise Cindy Messier, qui a pour mission de promouvoir et de développer le sport dans la région maskoutaine. « Il vous en coûtera 15 $ pour un cours et 75 $ pour 10. » Une manière peu coûteuse d’avoir du plaisir, non ? Ainsi, si vous êtes tenté par le kin-ball ou tout simplement curieux d’en apprendre davantage sur ce dernier, présentez-vous les jeudis, à 18 h 30, au gymnase de l’école Lafontaine. Cindy Messier vous y accueillera à bras ouverts, et ce, même si votre capacité cardiovasculaire est au plus bas et que vos kilos, eux, sont au plus haut !

Pour en savoir davantage :

École Lafontaine : 350 avenue Sainte-Marie, Saint-Hyacinthe

Kin-Ball Richelieu-Yamaska : https://www.facebook.com/Kin-Ball-Richelieu-Yamaska-290235228149042/

Fédération québécoise de Kin-Ball : https://www.kin-ball.qc.ca

Fédération internationale de Kin-Ball : https://www.kin-ball.com/fr/